En septembre dernier, le Centre spatial guyanais a inauguré l’ELA 4, neuvième pas de tir de la base, qui accueille actuellement les premiers éléments du lanceur Ariane 6 pour des phases de qualification, en vue de la réalisation des essais combinés.

Le premier vol inaugural du nouveau lanceur léger Vega-C est également en préparation à la base spatiale.

La réhabilitation du site Diamant qui verra s’élancer et atterrir les véhicules Callisto puis Themis, a débuté. Avec ce nouveau site en construction, le port spatial de l'Europe ouvre la porte aux mini et micro-lanceurs. A la fin du mois de décembre un appel à candidatures a été lancé afin d’identifier les opérateurs européens qui souhaitent décoller depuis la base spatiale.

Pour accueillir ces nouveaux véhicules et accroître la disponibilité de la base, le Centre spatial guyanais a entamé un processus de modernisation des moyens de télémesure et de localisation. Parmi eux:

• le système innovant embarqué Kassav 1 ;
• le radar mobile Amazonie 1 ;
• le plan « Poursuite » de rénovation de l’asservissement des stations de Télémesure ;
• SETTERS le nouveau système de télé-opération ;
• la rénovation du radar de localisation Bretagne 2.

En 2021, la famille des radars s'est également agrandi avec l'entrée en scène du nouveau radar météo Romeo, beaucoup plus performant et plus rapide dans le traitement des données.

Dans le cadre de la transition énergétique de la base spatiale européenne, le CNES a entamé la rénovation des systèmes de climatisation de ses bâtiments.

Sortiront bientôt de terre 2 centrales biomasse et 2 champs photovoltaïques : 3 de ces infrastructures seront financées par le CNES et l’ESA et l’un des 2 champs photovoltaïques par le Plan de relance.

Fin 2021, la société Voltalia a été désignée lauréate de l’appel d’offres lancé par le CNES pour la construction d’un des deux parcs photovoltaïques d’une surface de 5 hectares et d’une capacité de 4,2 mégawatts.