Des applications spatiales dans tous les domaines

Optimiser les campagnes de pêche grâce à la détection de certaines caractéristiques de l’océan : changement de couleur de l’eau (présence de chlorophylle et de phytoplancton…), température de surface, courant, salinité, acidité… indiquant la présence des poissons.

Participer à la répression de la pêche illégale par imagerie ou radiofréquence. 

Contribuer à améliorer les cartes marines, la protection des équipages (balises de secours), le suivi des filets dérivants (courants et localisation).

Adopter de nouvelles pratiques agricoles, durables et rentables. Avec une application utilisant l’imagerie satellite, un agriculteur peut optimiser l’irrigation, les apports d’engrais, le moment idéal des récoltes. 

Grâce aux moyens de localisation, on peut suivre des cheptels vers des points d’eau, piloter les engins agricoles, déployer des mini robots pour faciliter les semis et les récoltes, le tout de façon très précise.

Caractériser les zones forestières : répertorier la diversité des espèces d’arbres, détecter les changements rapides dus aux déboisements illicites, à la présence de sites d’orpaillage illégaux en déterminant l’impact sur la qualité et la turbidité de l’eau. 

Mesurer la biomasse végétale, puits de carbone naturel permettant le stockage du C02, principal gaz à effet de serre.

Mettre à disposition des établissements scolaires des moyens de communication fiables, même dans les zones isolées et dépourvues de réseau. 

C’est un moyen pour les écoles de s’ouvrir au monde extérieur grâce à Internet, la possibilité de relier des élèves à un enseignement continu à distance, et la garantie d’une meilleure égalité des chances en matière d’enseignement sur tout le territoire.

Pallier l’absence des réseaux de télécommunications et des opérateurs de téléphonie et d’Internet, dans les zones éloignées du littoral urbanisé. 

La réception par satellite via une antenne parabolique est une solution pour le citoyen, l’entreprise ou le service public (mairie, école, dispensaire) afin de maintenir un lien de communication avec le reste du territoire.
 

Télémédecine : Diminuer les déplacements en avion coûteux et risqués depuis les zones guyanaises très éloignées des hôpitaux urbains en utilisant des liaisons satellites plus performantes pour permettre le diagnostic médical (gynécologie, radiologie, dermatologie, cardiologie…) ainsi que le suivi à distance des constantes de santé des patients via des capteurs.

Télé-épidémiologie : Mesurer les risques de foyers épidémiologiques potentiels sur le territoire en combinant science médicale, connaissance de l’environnement des vecteurs de maladies (par exemple les moustiques pour le paludisme ou la dengue) et imagerie satellitaire. Les moyens de prévention peuvent ainsi être déployés en conséquence.
 

Détecter et cartographier rapidement des événements à risque comme la sécheresse, les inondations, les feux de forêt et de savane, les glissements de terrain… et permettre de déployer les moyens de secours ou de prévention adaptés. 

En sus de l’estimation rapide des impacts d’un événement, l’imagerie permet d’anticiper les dommages suivant un risque dans une région donnée. En cas d’impacts importants d’un événement sur les moyens des opérateurs, le spatial propose des moyens de communication d’urgence.

Optimiser et prévoir l’utilisation durable des ressources naturelles de la Guyane (métaux/minéraux, bois, poissons, crevettes…) par une surveillance très régulière à grande échelle. 

Localiser et étudier les aires d’habitats et de migration des espèces animales, en y analysant l’impact des activités humaines, afin de prendre les mesures de protection dans le respect des écosystèmes.

Suivre l’évolution de l’urbanisation, les caractéristiques du bâti (formel ou informel), disposer d’adresses plus exactes pour chaque Guyanais grâce aux images satellitaires de haute résolution prises à intervalles réguliers. 

Anticiper les cycles d’envasement du littoral, gérer l’artificialisation des sols, organiser les réseaux d’eau, d’électricité et de communication, ainsi qu’évaluer la chaleur urbaine. 

Soutenir le tourisme (géolocalisation précise en forêt, prévision du développement des mangroves côtières, etc.). 

Faciliter la cartographie des zones d’activité et l’analyse de la stabilité des sols dans les secteurs des mines et du BTP.
 

Évaluer la quantité et la qualité des eaux des cours d’eau (turbidité, hauteur et débit), en saison des pluies comme en saison sèche. Prévoir les impacts des crues et des basses eaux sur le transport fluvial, les interventions d’urgence sur les fleuves, l’irrigation…

Observer l’évolution du trait de côte et le risque de submersion pour orienter la gestion des habitations, les activités urbaines, anticiper l’envasement des zones portuaires, et surveiller les impacts sur la mangrove et les plages de pontes des tortues entre autres. 

Coupler observation et modélisation est essentiel pour préserver durablement ces milieux dynamiques et complexes confrontés à nombre d’activités humaines.