Première pierre posée pour l’ensemble de lancement multi-lanceurs au CSG

Ce 17 septembre 2025 marque un tournant pour le CNES avec la pose symbolique de la première pierre de l’Ensemble de Lancement Multi-lanceurs (ELM), sur le site historique du pas de tir Diamant, d’où fut lancée en 1970 la première fusée française.

Pensé pour accueillir jusqu’à cinq opérateurs privés européens, l’ELM s’adresse à un marché en pleine expansion : celui des satellites de petite masse, qui nécessitent des lancements plus fréquents, rapides et flexibles. Quatre sociétés ont déjà signé un accord avec le CNES : ISAR Aerospace, RFA, PLD Space (dont le premier vol du Miura 5 est prévu dès 2026) et Latitude. Le site accueillera également le démonstrateur réutilisable CALLISTO, fruit d’une coopération franco-germano-japonaise.

Ce futur ensemble de lancement repose sur une répartition claire entre :

• Des moyens communs, développés et financés par le CNES à hauteur de 50 millions d’euros dans le cadre du programme France 2030 : réseaux, stockage de fluides, bâtiments de coordination, sécurité, etc.
• Des moyens spécifiques, réalisés et financés par chaque société pour ses propres besoins : pas de tir, bâtiment d’assemblage, centre de lancement.
   

Les travaux de l’ELM sont déjà bien engagés : démantèlement des installations anciennes depuis 2020, études techniques et réseaux depuis 2022, puis début du chantier à l’été 2025. L’objectif est clair : rendre l’ELM pleinement opérationnel en 2026, avec un premier lancement prévu la même année. Grâce à ces évolutions, le CSG pourra à terme supporter plus de 40 lancements par an.

Au-delà de ses enjeux technologiques et industriels, l’ELM génère des retombées économiques significatives pour le territoire guyanais, tant en matière d’emplois que de dynamisme local. Certains opérateurs tels que PLD Space, se sont déjà engagés dans des démarches de formation et de recrutement en Guyane. 

Pour plus d'infos, consultez le communiqué de presse du CNES.