Le 29 novembre dernier avait lieu la première plénière de la commission consultative des parties prenantes du CSG, mise en place par le CNES et co-présidée par l'Association des Maires de Guyane, la Collectivité territoirale de Guyane et la Préfecture.
Cette commission s’inscrit dans une démarche globale d’appropriation du spatial par le territoire. Sa création est l’une des recommandations issues du « rapport du gouvernement au Parlement sur les retombées financières du CSG pour les collectivités territoriales » paru en décembre 2017. Elle a pour objectif d’améliorer la compréhension des enjeux du spatial en Guyane par l’ensemble des parties prenantes pour se les approprier et faire de cette filière une force pour le territoire.
Au programme de cette première rencontre, qui marque l’installation de la commission : une présentation des activités, projets et enjeux du CSG, de son impact sur l’économie de la Guyane et des actions conduites par le CNES et ses partenaires pour contribuer au développement du territoire.
Le spatial et la Guyane
Dès son installation en Guyane, le CNES a participé au développement économique du territoire. Depuis l’année 2000, un service spécifique a été mis en place pour conduire et suivre les actions en faveur du territoire guyanais en concertation avec les acteurs locaux.
Depuis 2020, l’unité structurelle appelée « Espace pour la Guyane » a pris la suite sous un nouveau format mais avec des enveloppes budgétaires maintenues voire augmentées et un périmètre d’intervention, certes revu, en cohérence avec les besoins du territoire guyanais et les missions du Centre National d’Etudes Spatiales.
Parmi les axes prioritaires, l’éducation, le développement économique au sens large, l’inclusion, le déploiement des applications spatiales au service du territoire.
En ce qui concerne le volet éducation, le CNES a également ré-ouvert la possibilité d’intervenir au niveau de la santé et plus exactement du futur Centre Hospitalier Régional Universitaire en partenariat avec l’ARS, la CTG et l’ORSG. Ce projet permettra de mettre en avant un volet éducatif de niveau universitaire mais aussi l’utilisation des technologies spatiales pour le volet de télémédecine, télé-épidémiologie.
Toujours en matière d'éducation, des télé-technologies seront également exploitées avec la plate-forme SEAS (Surveillance de l’Environnement Amazonien par Satellites), opérée par la Collectivité Territoriale de Guyane en partenariat avec le CNES et l’Etat.
CHIFFRE CLÉ
- Le secteur du spatial représente 12,6% du PIB de la Guyane.