Les Îles du Salut
Le CNES, propriétaire des îles du Salut
En 1971, le CNES devient propriétaire des îles du Salut pour des raisons de sécurité : situées sous la trajectoire des lanceurs, elles doivent en effet être évacuées à chaque lancement. Ainsi, le CNES a installé sur l'île Royale un cinétéléscope afin de profiter de l'emplacement privilégié des îles. Ce dispositif opérationnel est le moyen le plus puissant dont dispose le CSG pour visualiser et filmer tous les évènements lanceur pendant la phase de vol et ce jusqu'à la perte de vue optique du lanceur.
Entretenir le site
Les îles du Salut sont bien plus qu'un site opérationnel : héritage historique, elles attirent plus de 50 000 visiteurs par an. En tant que propriétaire, le CNES a pris l'engagement de les ouvrir au public qui doit pouvoir y accéder et y séjourner en toute sécurité.
C'est pourquoi, avec de nombreux partenaires institutionnels et entreprises, le CNES s'occupe de l'entretien des îles : gestion des déchets, accès à l'eau potable et à l'électricité.
Valoriser le patrimoine
Depuis 1999, l'association Agamis regroupe le CNES, le Conservatoire du littoral et les municipalités de Kourou et de Cayenne. Elle met en valeur le patrimoine des îles, et notamment leur architecture et le musée avec la Communauté d'agglomeration du centre littotal (CACL) et les offices du tourisme de Kourou et de Cayenne.
Désormais, les acteurs du tourisme de Guyane (offices de tourisme de Kourou et de Cayenne, CACL, Communauté de communes des Savanes, Collectivité territoriale de Guyane, associations comme le Cluster maritime et enfin l'État) sont réunis au sein de la commission des îles. Ils réfléchissent ensemble au développement touristique des Îles du salut avec le soutien du CNES. Au cœur de cette réflexion, la préservation et la mise en valeur des îles : toute action touristique ne pourra avoir lieu qu'après une évaluation de l'impact des visiteurs supplémentaires sur les îles, afin de rendre accessible leur patrimoine culturel et environnemental tout en le préservant.
Une gestion complexe
Pour réaliser ces missions, les îles du Salut font face à des contraintes importantes. Si les monuments classés impliquent des règles d'aménagement très strictes, la principale contrainte dans la gestion des îles demeure le transport de marchandises : l'acheminement des matériaux encombrants pour les chantiers ou encore des déchets dépendent des barges maritimes du 3e REI et du Grand port maritime, seuls navires capables d'effectuer cette tâche. Une solution indispensable et incontournable qui génère néanmoins d'importantes contraintes de planification, entre maintenance, marée et météo, et qui s'avère particulièrement coûteuse.
Qui fait quoi aux îles ? Découvrez les acteurs qui participent à la gestion des îles du Salut.